CATASTROPHE de MONTREUIL-BELLAY
1911
HONNEUR à MARIE DALIBON
L'exposition consacrée à cette catastrophe permet de montrer le comportement valeureux de certains passagers du train et de faire ressortir des archives quelque peu oubliées de nos jours.
C'est ainsi , avec une grande fierté, et on peut le comprendre, que M. Jean Linard , habitant Chavannes - le Puy-Notre-Dame est venu présenter une photo de famille encadrée, avec au centre, sa grand-mère, Mme Marie Dalibon, qui s'illustra naturellement lors de cet évènement.
Mme Marie Dalibon, 45 ans, marchande de porcs aux Verchers, devait être habituée à prendre le train pour les besoins de son commerce. Ce jour-ci, le 23 novembre 1911, fut une déveine pour elle et tous les passagers lorsque la pile centrale du pont s'écroula, amenant les locomotives et quelques-uns de ses wagons dans la rivière en crue.
" Mme Dalibon est une femme énergique, d'une vigoureuse constitution "
Tel est le portrait de cette femme décrit dans le Bonhomme Angevin du 26 novembre 1911 :
C'est ainsi que notre valeureuse femme et quelques personnes se réfugièrent sur un "wagon-îlot" attendant les secours. Ci-dessous photographie des rescapés .
Madame Marie Dalibon dans le cercle rouge
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GRÂCE AUX COCHONS !
GRÂCE AUX COCHONS !
Et les cochons de Mme Dalibon ?
Eux-aussi essayèrent de sauver leur peau, si l'on peut dire !
C'est ainsi qu'un dénommé Bernard, employé de chemins de fer, travaillant au dépôt de Thouars, saisissa la queue d'un porc nageant vers la rive et fut entraîné grâce à l'animal vers un buisson auquel il resta agrippé pendant 2 heures, avant d'être sauvé par Ms Charron et Thibault de Montreuil-Bellay.
M. Thibault et M. Charron
Ainsi " tout est bon dans le cochon "
même à sauver l'homme.
Reste à savoir si M. Bernard, en reconnaissance pour l'animal,
continua à manger du cochon ?
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