FRANÇOIS RABELAIS

érudition et impertinence

RABELAIS par PIERRE PENON



Dans nos pays de vins, François Rabelais est synonyme de bonne humeur, gaieté, amour de la vie, du vin, optimisme. Cité plus qu'il n'en voudrait , les confréries vineuses se l'ont approprié... telle l'une d'entre elle de notre canton, les Sacs à Vins de Montreuil-Bellay attribuant cette phrase "Quand mon verre est vide, je le plains ; quand mon verre est plein, je le vide" à Rabelais alors qu'elle est de  Raoul Ponchon (  lire cet article déjà diffusé * ) .

C'est oublier le personnage contestataire de légende qu'il fut, prêtrise à 25 ans, érudit se livrant à des études profanes , se liant d'amitié avec les savants et hommes illustres de l'époque et les inimitiés d'autres, se lançant avec succès dans l'apprentissage de la médecine, reconnu surtout par la littérature grâce à son esprit vif et dévergondé et ses personnages Gargantua, Pantagruel . Cet érudit d'une époque obscure de la plupart sera admiré par La Fontaine et Molière. Rabelais est plus que jamais moderne par sa critique de la société d'alors.

Notre blog vous invite à connaître François Rabelais par cet article agréable et simple à lire de 1842 tiré de  l'Education, Gazette des Femmes synthétisant judicieusement son parcours et vous permettant ainsi de mieux le connaître.

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L'EDUCATION

Gazette des Femmes

1842