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LE PUY NOTRE DAME

la Sainte Ceinture et le Second Empire

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1er juin 1879
Mort tragique du Prince impérial Eugène *

fils unique de Napoléon III

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Le sort du pays eût-il été autre

grâce à la Sainte Ceinture ?
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Né aux Tuileries, "Loulou", comme le nomme affectueusement sa mère l'impératrice Eugénie, passe une jeunesse heureuse. A la chute de l'Empire, en 1870, le Prince impérial suit sa famille en Angleterre et gagne le grade de lieutenant après de brillantes études.
Désireux de servir son pays d'accueil et la reine Victoria, qui l'a pris en affection, il demande à rejoindre l'armée britannique en Afrique du sud où elle combat les Zoulous.
C'est ainsi que le 1er juin 1879, Louis Napoléon part avec quelques hommes en mission de reconnaissance vers le campement du roi zoulou Cetawayo. Faisant halte près d'un fortin, la petite troupe est bientôt assaillie par des dizaines d'ennemis.

Les Anglais réussissent à s'enfuir cependant que le prince chute de cheval et doit seul faire face aux Zoulous. Il s'écroule percé de dix-sept coups de sagaie, tous reçus par devant.

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mais que vient donc faire

la Sainte Ceinture

avec ce prince ?

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Voilà :

Les papiers secrets et correspondance

du Second Empire

mentionnent une lettre ...

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... de Charles Louvet,

homme politique le plus important

de l'époque en la région

( cliquez sur * )

Maire de Saumur en 1855, député du Corps législatif de 1849 à 1870, futur Ministre de l'Agriculture et du Commerce en 1870 dans le Gouvernement Émile Ollivier, homme toujours présent et indispensable, futur Président du Conseil Général du Maine et Loire.... mais sentimentalement attaché au Puy Notre Dame ( cliquer ci-apres *), et bienfaiteur entre autres de la caserne de pompiers *.

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Charles Louvet

écrit à l'Empereur Napoleon III,

lui proposant la ceinture de la Vierge

pour le bon déroulement de la naissance

du futur prince Louis-Eugène

Lettre étonnante, empreinte quelque peu d'obséquiosité à vouloir comparer la naissance de cet héritier à celle de Louis XIV... Fut-elle écrite afin de bénéficier des faveurs du prince ? Napoléon III peu enclin aux bondieuseries, sinon peut-être son épouse issue d'une famille espagnole très catholique, ne répondirent pas à notre connaissance au courrier du député... preuve en est : le clergé ponot ne s'est pas déplacé pour apporter la relique.

0000

L'impératrice Eugénie de Montijo et son fils Eugène
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Cette lettre fut également retranscrite en l' Histoire du Second Empire d'Hyppolite Magen.

Dans cette édition, il est ajouté :

L'histoire ne dit pas si Napoléon III accepta l'offre de M. Louvet ; elle dit simplement ceci : "L'Impératrice, au moment des grandes douleurs, serrait dans sa main un reliquaire que lui avait prêté l'Empereur, et dont il ne sépare jamais. Les douleurs, commencées à quatre heure du matin, s'apaisèrent ensuite de façon à lui permettre de communier une seconde fois." ( Taxile Delord, Histoire du Second Empire )

Nous sommes heureux d'avoir apporté notre contribution à l'histoire de notre village çrâce à ce document méconnu de plusieurs..