25/06/2010

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LE PUY-NOTRE-DAME
et
ses coquilles Saint-Jacques
type renaissance
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cliquez sur cette photo datant de 1899

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Dans l'Antiquité, la coquille Saint-Jacques était attribut de Vénus, née de la mer, ou, selon certains auteurs classiques, du coquillage lui-même. Elle vogue vers le rivage, portée par une coquille ou en tient une à la main. Tirée par des dauphins ou des hippocampes, c'est le char des divinités marines, Neptune et Galatée. La Fortune, associée à la mer, peut être montée sur une coquille. Le triton se sert parfois d'une conque en guise de trompette. Pour des raisons qui ne sont pas entièrement éclaircies, la coquille Saint-Jacques est devenue l'insigne distinctif du pèlerin effectuant le voyage au sanctuaire de Jacques le Majeur, à Compostelle en Espagne. Son usage est attesté dès le début du XIIe siècle. C'est à ce titre qu'elle devint l'attribut du saint lui-même et figure souvent dans l'art à partir de la Renaissance pour indiquer les pèlerins en général. Ainsi, elle peut être attribut de Roch ; le Christ en porte une à Emmaüs (cène à Emmaüs). Durant l'âge d'or (Ages du monde), les coquilles sont utilisées comme récipients à boire et à manger. Dans un décor sylvestre, un jeune homme offrant, agenouillé, une coquille pour boire, à une jeune fille quelquefois à cheval : Granida et Daifilo. Les pierres sur la tête et les épaules d'Etienne ressemblent parfois à des coquilles.





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